PORTRAIT : Mickaëla, vie de mère célibataire à vie de reine
Nous vous avons présenté Mickaëla le mois dernier. Lors de cette interview, elle nous a fait part de sa mission qui consiste à aider les femmes à guérir et à s’épanouir. Dans cette 2ème partie, découvrez son parcours de vie en tant que mère célibataire. Découvrez comment Dieu l’a restaurée et l’a transformé en cette femme pétillante et pleine de vie. D’une vie de mère célibataire à une vie de reine, son témoignage est inspirant.
Lorsque tu es devenue mère, avais-tu déjà rencontré Jésus ?
J’avais déjà rencontré le Seigneur Jésus quand je suis devenue maman, c’est bien détaillé dans mon livre. Je l’ai rencontré à l’âge de 17 ans, par la Grâce de Dieu, cependant, par rapport à certains éléments du contexte familial, j’avais du mal à lui confier ma vie amoureuse.
C’était pour moi un aspect très sensible. Certaines choses avaient fait que j’avais été déformée, blessée à ce niveau. J’avais du mal à le laisser me guider, même si je savais qu’Il voulait mon bien, j’avais du mal à obéir. Il était mon Sauveur, mais pas Seigneur sur cet aspect là, donc il ne l’était pas du tout en fait.
Mon âme soupirait, mon âme soupirait véritablement tout de même à ce qu’Il devienne Seigneur. Car à chaque fois que j’allais à l’encontre de ce qu’il voulait vraiment, je n’étais pas bien en fait. J’aspirais à être comme Il veut, mais c’était difficile.
Comment ta grossesse a été accueillie dans ta famille, ton église, ton entourage ? Quelles ont été tes réactions et tes émotions à ce moment ?
J’étais en paix par rapport à cette nouvelle, dans le sens où j’avais confiance que Dieu était toujours avec moi et qu’Il ne m’abandonnerait jamais, j’avais une paix dans mon cœur. C’était surtout par rapport aux questions pratiques, j’étais encore à l’école à cette époque, et je m’interrogeais au départ mais le Seigneur m’a montré le moyen de m’en sortir.
Mais j’avais des appréhensions par rapport à mes responsables de l’église, notamment mon pasteur qui est mon père dans la foi, j’avais des responsabilités à l’église, j’avais peur de sa réaction donc du rejet.
Il a eu la réaction qu’il fallait, même si ça m’a peinée du contexte, pour autant bienveillant à mon égard, du fait qu’on ne blesse pas quelqu’un qui est déjà à terre.
Il a été un père en m’encadrant spirituellement, et me donnant des conseils personnels.
J’ai été mise sous discipline. Parce qu’en effet, c’était un péché qui est exposé. Comme la Bible le recommande, il ne faut pas être une pierre d’achoppement pour les autres, et qu’ils sachent que c’est quelque chose que l’église n’approuve pas, puisque Dieu ne l’approuve pas.
Mais l’église ne rejette pas, elle aime la personne. J’ai donc pu continuer à y aller. Le pasteur me suivait, me soutenait en prière. Il m’aidait. Mes frères et sœurs ont fait de même, en manifestant Christ.
Pour mon père, c’était très difficile, car pour lui l’école effectivement, c’ est très important. Il voyait déjà ma déchéance, si près du but.
Pour ma mère, elle fut très étonnée, très surprise, un peu déçue que ça arrive comme ça. Mais très vite, elle m’a prise dans ses bras ( vous connaissez le cœur d’une mère hein), me disant qu’un enfant c’est une bénédiction.
Elle m’ a manifestée beaucoup d’amour, couverte. Elle m’a transmis la vie, comme c’est une porteuse de vie.
Ma sœur aînée, je voyais beaucoup d’admiration et de courage d’affronter tous ces regards et ce qui en découle, car pour moi il était hors de question d’enlever cet enfant. Mon petit frère était dans l’expectative de ce qui allait se passer.
Une fois que tout le monde a été au courant, que tout s’est aligné. Que j’ai montré à tous mes projets, ma vision, mon plan d’action, finalement la grossesse s’est très bien passée auprès de mes proches. J’ai été dorlotée chez moi, chez mes parents.
J’ai quand même vécu une partie de ma grossesse dans la tristesse dans la honte vis à vis de mes frères et sœurs du faite de l’instabilité de la relation avec le père biologique de mon fils et beaucoup d’incompréhension entre les familles. Je me voyais comme la rusée de la famille. Mais petit à petit, Dieu a éclairci mon chemin et j’ai vécu une grossesse tranquille
Quels sont les plus gros défis que tu as du affronter en tant que mère célibataire ?
Je dirais des défis financiers. Il fallait assumer le loyer, les charges qui en découlent, les charges d’un enfant également. Ce n’était pas du tout évident. Il fallait que je trouve un travail qui me permettait aussi d’être présente auprès de mon fils.
J’ai eu un gros challenge à ce niveau là. Ce qui m’a aidé à tenir un bon moment, c’est la sagesse que j’avais eu avant de quitter chez mes parents.
J’avais économisé et j’ai pu vivre bien pendant un petit moment. Mais il y a eu des temps financiers compliqués. C’est pour cela que je suis si sensible aujourd’hui aux personnes démunies et en souffrance à ce niveau là.
Aujourd’hui, tu es totalement restaurée et épanouie dans ta nouvelle vie. Tu es notamment mariée. Peux-tu nous raconter comment tu as rencontré ton mari ?
Alors oui, effectivement, aujourd’hui, par la Grâce de Dieu, je suis restaurée. Je suis mariée depuis bientôt 2 ans, je suis à nouveau maman, d’une petite fille cette fois. J’ai retrouvé mon potentiel professionnel. Vraiment Dieu a racheté le temps.
Et c’est pourquoi, je veux participer à la restauration d’une multitude, étant moi-même passée par des temps tellement difficiles. Si Dieu m’a fait grâce, je pense que d’autres personnes doivent aussi bénéficier de cette grâce.
Alors concernant mon mari, je l’ai en effet rencontré sur un site Internet, contre toutes attentes. Dans mon livre , je raconte et détaille comment cela s’est déroulé. C’était sur un site de rencontres chrétien, ça a matché tout de suite.
Conseillerais-tu aux femmes célibataires, mères ou non, de passer par les sites de rencontres ? Chrétiens ou non chrétiens ou les 2 ou pas du tout ?
Ce que j’ai pu comprendre au travers de mon expérience, en tout cas, et ce que le Seigneur m’a fait comprendre, c’est que Dieu est souverain. Qu’il faut être malléable dans ses mains, il faut être à l’écoute du Saint-Esprit. Car comme on l’a dit, il nous prend par la main et nous emmène vers notre Adam. Et c’est Adam après, du coup, qui fait la démarche.
Il doit nous prendre pour nous emmener dans l’environnement d’Adam. Et Dieu a tous les moyens possibles pour nous permettre d’entrer dans cet environnement. Seulement, il faut laisser se conduire par le Saint- Esprit. Il n’y a pas de réponse parfaite, pas de oui ou de non, simplement que la souveraineté de Dieu est grande.
Selon toi, comment peut-on vivre en harmonie esprit, âme et corps ?
Pour vivre en harmonie, esprit, âme et corps, il faut comprendre qu’en tant qu’Homme, nous ne sommes pas que corps et qu’il y a aussi les deux autres dimensions.
Je pense que nous devons aussi comprendre notre identité.
Je crois, qu’en tant que chrétienne, je suis faite à l’image de Dieu. Dieu étant un esprit, je suis également un esprit. Pour le moment, je suis dans un corps, ce corps qui est le temple du Saint Esprit. Je dois en prendre soin parce que c’est lui qui manifeste au monde la beauté du temple de Dieu, la lumière de Dieu, sa gloire.
Nous pouvons voir des personnes qui créent des temples, pour montrer combien leur dieu est fort et beau. Je pense aux bouddhistes notamment qui dépensent beaucoup d’argent pour construire des temples et le célébrer.
Nous devons comprendre que nous sommes un esprit dans un corps et que notre corps est le temple du Saint Esprit.
Il nous encourage à prendre soin de ce corps tant sur le plan esthétique que nutritionnel ou de la pudeur.
De plus, j’ai une âme qui emmagasine toutes mes expériences, mes émotions.
Cette âme fait la passerelle l’esprit et le corps. Je prends conscience que l’âme est un élément important. Je dois m’atteler à ce qu’elle fonctionne correctement. Soit elle laisse passer ce que l’esprit dit ou veut, soit elle laisse passer autre chose, qui n’est pas forcément positif. Je nourris mon esprit pour que mon esprit soit plus fort que mon âme et qu’ainsi mes émotions puissent être régulées par mon esprit, tout simplement.
Mon esprit faisant un avec le Saint- Esprit forcément tout ce qui transmis à mon âme sera de bonnes choses.
Si je nourris pas mon esprit, mon âme va prendre le dessus. Et du coup, transmettre des choses pas forcément positives.
Que peut-on te souhaiter pour cette année 2022 ?
Pour 2022, euh….souhaitez-moi beaucoup de forces, beaucoup d’endurance, de grâce et de faveur. Ceci afin de pouvoir manifester les desseins de Dieu pour ma vie dans ma génération.
Merci pour cette belle et riche interview qui encouragera les mères célibataires. Si vous souhaitez être accompagnées dans votre processus de restauration, sachez que Mickaëla propose ses services en tant que coach. Ses domaines d’expertise sont très variés : coaching scolaire, financier, organisationnelle, etc..