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PORTRAIT : Djéné, femme, mère, coach de vie et tellement plus

Aujourd’hui, je vous fais découvrir Djéné, une des rédactrices de l’équipe. La rencontre avec Djéné a été particulière, puisqu’au départ, elle avait participé à notre concours pour trouver notre cover girl. Djéné est arrivée parmi les finalistes et nous avons voulu l’honorer ainsi que les autres participantes en organisant un shooting. C’est comme cela que nous l’avons rencontré et que, de fil en aiguille, nous avons appris à la connaître. Au travers de cet article, découvre comment cette rencontre l’a amenée  à intégrer l’équipe d’Harmony le Mag’.

Djéné

Bonjour Djéné, peux-tu te présenter en quelques mots à nos lectrices ?

Je m’appelle Djéné, j’ai 39 ans et je suis maman d’une fille de 9 ans. Dans la vie, je suis chef de projet mais je suis également coach de vie (Djéné Coach De Vie sur Instagram)

Après un long cheminement, je suis fière d’être une femme authentique qui ne porte plus de masque. J’aime célébrer la vie qui est un cadeau que le Seigneur me fait. Et sinon, j’aime porter de la couleur, me dépenser en faisant du sport ou en dansant et manger bien-sûr ☺.

Comment as-tu connu Harmony le Mag’ ?

Via le compte instagram. Je suivais régulièrement les posts, j’aimais beaucoup (j’aime toujours ☺) le contenu partagé, par exemple la fashion police. J’ai également participé à la première édition de la Love Zoom. La connexion avec l’équipe s’est faite lors du shooting des couronnées. C’était vraiment un très bon moment dont je garde un merveilleux souvenir.

Comment peux-tu qualifier ton expérience au sein de l’équipe ? 

Je suis heureuse de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice. Je me sens vraiment utile pour toutes les femmes auxquelles on s’adresse. En réalité, je suis vraiment convaincue que le Seigneur m’a dirigée vers Harmony pour participer à cette mission qui est « prendre soin de ses filles ». Aujourd’hui, je me sens fière de pouvoir me dépasser au travers de ce service pour les femmes. Cela en écrivant des articles, en animant des ateliers et des lives. Et puis, je l’espère, d’autres choses encore à venir ☺ 

Je ne regrette pas d’avoir accepté la proposition de Nicole.

Quel(s) message(s) veux-tu apporter à nos lectrices ?

J’ai envie de leur dire de s’accepter telles qu’elles sont, de s’aimer telles qu’elles sont, chaque jour un peu plus. Peu importe l’âge qu’elles ont, le processus n’est pas terminé. Et il vaut la peine de persévérer. Chères lectrices, vous avez du prix aux yeux du Seigneur. Ne l’oubliez pas et affirmez le chaque fois que vous le pouvez. Nous sommes tellement dures envers nous-mêmes alors qu’Il ne nous le demande pas.

Djéné

Tu as un parcours particulier, veux-tu nous en dire un peu plus ? 

Effectivement, j’ai donné ma vie à Jésus en 1998. Et à partir de ce moment-là, j’ai œuvré pour qu’il soit fier de moi. Pour le choix de mon conjoint, c’était pareil et je pensais que le fait d’épouser un homme chrétien serait suffisant.

Malheureusement, le manque de préparation notamment au mariage m’a conduite dans une relation qui aurait dû être évitée. Elle s’est soldée par des années d’extrême souffrance (avec entre autres, de la violence verbale et physique) puis un divorce.

Néanmoins je bénis Dieu, j’ai eu une merveilleuse fille. Un miracle parce que la médecine me disait que ça serait quasiment impossible en raison de l’endométriose diagnostiquée depuis l’âge de mes 17 ans. J’ai pourtant eu ma fille à 30 ans.

Après mon divorce, j’ai entamé un processus de restauration complète au travers de ma foi, d’une thérapie et d’un coaching. 

Les grandes épreuves ne se sont malheureusement pas arrêtées là, car j’ai perdu mon papa il y a trois ans après des mois à l’hôpital. Cela a été très dur et j’ai commencé le confinement avec ce processus de deuil que je venais d’entamer.

Au sortir du confinement, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein. J’ai vu ma vie défiler.

Néanmoins, malgré l’étonnement de plusieurs personnes, je n’en ai pas voulu au Seigneur. Je voulais vraiment comprendre ce qu’il avait à me dire au travers de cette épreuve.

Aujourd’hui, je réalise complètement pourquoi le Seigneur voulait que ma vie se passe ainsi. Je me considère comme un témoignage vivant et je ne crois pas au hasard. 

Pourquoi je dis cela ? Le divorce est encore très tabou dans le milieu chrétien. Pourtant, cela ne fait pas de nous des mauvaises personnes, condamnées à avoir un statut de coupable toute leur vie. J’aime soutenir ces quelques femmes que je croise qui passent ou sont passées par cette étape. 

J’aime également soutenir celles qui ont perdu un être cher.

Et que dire du cancer du sein, véritable fléau, qui touche les femmes de plus en plus jeunes : je suis heureuse de pouvoir participer à cette cause chaque fois que j’en ai l’occasion (car oui la maladie ne se limite pas à la période d’octobre rose). Aborder la prévention mais aussi les différentes phases de la maladie. Il y a tant de choses à dire…

Peux-tu nous parler du jour où tu as rencontré Jésus ?

J’ai rencontré Jésus parce qu’il m’a choisi depuis ma plus tendre enfance. Petite, ma mère nous lisait la Bible à mes deux sœurs et moi. J’ai ressenti cette soif au fur et à mesure des années qui passaient, j’avais besoin d’en savoir plus sur le Seigneur. J’ai commencé à chercher, j’ai demandé autour de moi. Mes années d’adolescence, et même après lorsque j’avais la vingtaine, ont été très difficiles, je passais régulièrement par des phases de dépression. J’avais souvent envie de mourir et je me disais dans ces moments là que je serais mieux auprès de Dieu. Je le cherchais, mais pas de la bonne façon.

En classe de 3ème, j’ai eu une amie dont la tante avait une église de maison. J’y suis allée puis un jour j’ai été invitée au groupe de jeunes de l’église, et c’est comme ça que j’ai donné ma vie à Jésus en 1998. Depuis lors, malgré les hauts et les bas, Il  ne m’a jamais abandonnée. Je suis reconnaissante de l’avoir dans mon coeur. C’est lui qui donne du sens et du prix à ma vie.

 

En plus de ton travail, tu as aussi une autre activité, tu es coach de vie. Peux-tu nous dire en quoi cela consiste ?

Le Seigneur m’a emmenée vers cette activité. Au début, je l’avoue je n’étais pas forcément convaincue, je ne me disais pas que cela venait de Lui. Et puis, Il m’a fait comprendre que l’une de mes missions est d’expliquer que la foi et le développement personnel ne sont pas incompatibles. Il faut donc des coachs comme moi,  pour faire la part des choses, pour mettre en lumière ce qui est bon et qui peut être utilisé pour nous, les chrétiennes.

Je suis fière aujourd’hui d’avoir répondu à son appel. En me lançant officiellement, je me suis rendue compte à quel point j’étais la seule à ne pas voir mon appel (rires). Des personnes à qui je n’avais pas parlé depuis 20 ans m’ont fait des retours incroyables. J’étais bouche bée !

Je me sens tellement bénie lorsque j’accompagne une femme, de la voir progressivement se révéler, s’assumer et faire preuve de bienveillance envers elle-même.

 

Je travaille beaucoup autour de l’estime de soi car je considère que pas mal de problématiques en découlent. J’accompagne également les femmes qui ont besoin de s’organiser pour mettre en place une activité annexe. J’aime dire que je suis là pour les aider à trouver un équilibre de vie ☺

 

Je travaille sur la base de la confiance, de l’amour et de l’humilité. Je ne prétends pas tout savoir et j’explique surtout que tout est en nous. Mon r$ole est d’être juste là pour les aider à le voir et à s’épanouir. Nous avançons ensemble et je ne lâche la personne que lorsqu’elle est apte (même si elle ne le sent pas toujours sur le moment ☺) à voler de ses propres ailes. Je demande au Saint-Esprit de me conduire dans mes accompagnements, je prie pour ces personnes, c’est primordial. Je n’hésite pas non plus à les orienter vers d’autres accompagnements complémentaires utiles comme une thérapie. Cette mission est tout simplement un honneur pour moi.

Djéné

Selon toi, comment est-il possible de vivre en harmonie, esprit, âme et corps ?

Il me semble absurde (oui le mot est fort mais approprié à mon sens) de vouloir dissocier les trois. Pour moi, ils ne fonctionnement parfaitement qu’ensemble. Je suis bien placée pour le savoir. Après avoir appris la maladie, j’ai demandé au Seigneur pourquoi il l’avait permis (le Seigneur ne donne pas la maladie), il m’a dit clairement « je veux que tu apprennes à t’aimer comme moi je t’aime, je veux que tu apprennes à prendre soin de toi ». Pas de mon extérieur dont je m’occupais déjà, mais de mon intérieur. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je ne m’aimais pas et que je n’avais aucune estime de moi-même.

Donc il est possible de vivre en harmonie, esprit, âme et corps mais il n’y a pas de miracle. Les choses ne peuvent pas se faire seules. Il faut entretenir sa relation avec le Seigneur et il faut investir sur soi. Nous sommes en partenariat avec lui. Prendre soin de soi est une mission qu’Il nous donne.

Un petit mot pour la fin ?

Merci à Harmony de me donner cette opportunité de répondre à la mission que le Seigneur m’a donnée, celle de prendre soin de ses filles au travers de toutes les actions que nous mettons en place.

Prendre soin de soi n’est pas égoïste, c’est être en accord avec notre Père. Jésus nous aime tellement. 

 

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Nicole
Libérée d'une grave maladie cardiaque qui a duré 12 ans, j'ai à coeur d'emmener les femmes à gouter à cette liberté que seule Jésus peut donner. Vivons libres et en harmonie, esprit, âme et corps.

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