ÂMECélibatESPRITFoiRelations

Un mariage pas comme les autres !

Savez-vous qu’en Israël, à l’époque de Jésus, le mariage galiléen était différent des mariages qui se faisaient dans les autres régions du pays ? 

Jésus était un Galiléen et ses disciples aussi. Étonnamment, les 2/3 de l’Évangile ont eu lieu dans un petit territoire près du lac de Galilée. Bien que les Galiléens avaient la même culture que ceux qui les entouraient, ils avaient par contre des coutumes qui n’appartenaient qu’à eux seuls.

Jésus utilisait la culture des gens afin de communiquer plus profondément avec la nature spirituelle de Dieu. 

Quand Jésus parlait aux gens, c’était dans le but de toucher leurs cœurs. 

Il parlait à ses disciples de choses qu’ils connaissaient bien. Au cours de leur dernier souper,  il leur parla d’événements qui allaient se dérouler et s’alignant parfaitement avec les prophéties bibliques qui amènent à la seconde venue de Christ. 

Il leur expliquait, en quelque sorte, quelque chose qu’ils connaissaient vraiment bien et qu’ils célébraient très souvent : un mariage galiléen.

On ne peut pas s’imaginer combien un mariage était important en ce temps-là. 

Lorsque les gens d’un village savaient que des fiançailles allaient prendre place, ils couraient tous vers la porte du village, c’était là où tout se passait. 

Toutes sortes de personnes venaient y assister, certains connaissaient les fiancés, d’autres pas. 

Le plus important était d’avoir des témoins, car on ne pouvait pas faire une alliance sans avoir de témoins qui la ratifient. Une alliance écrite était proposée. Ainsi, les fiancés savaient exactement dans quoi ils s’engageaient. Une fois l’accord accepté, les cadeaux étaient échangés, dont le plus extravagant pour la fiancée. 

Contrairement aux autres peuples dont la dot était donnée au père de la fiancée comme un achat, ici, elle faisait plutôt office de « police d’assurance », qui lui  reviendrait et lui permettrait de prendre soin d’elle au cas où quelque chose de dramatique arriverait à son mari. 

Puis, arrive le moment où tout le monde retient son souffle : le fiancé remplit une coupe de vin et la donne à sa fiancée. Celle-ci a alors le choix d’accepter ou de rejeter la proposition de mariage. 

Les fiançailles ne peuvent être alors finalisées sans qu’elle ait bu une gorgée de ce vin. Le fiancé va aussi boire dans cette coupe. Il va dire ensuite à haute voix pour que tout le monde puisse entendre : «  Tu es maintenant consacrée pour moi par les lois de Moïse et je ne boirai plus de cette coupe jusqu’à ce que je la boive avec toi dans la maison de mon père. »

Cette phrase nous rappelle un autre acte : le repas du Seigneur. 

Jésus offrit à ses disciples une coupe de vin qui signifiait une nouvelle alliance avec eux. Après qu’ils aient tous bu, Jésus dit ce que tous Galiléens auraient déjà entendu lors d’un mariage en Galilée. Il dit : « je vous le dis, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne dès maintenant, jusqu’au jour où je le boirai à nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père. Il leur donna la coupe en disant : « Ceci est la nouvelle alliance en mon sang » , c’est une promesse, nous allons être de nouveau ensemble et nous allons le célébrer en buvant le vin. Jésus parle en tant qu’ époux à son épouse.

Mariage en Galilée

source : https://www.youtube.com/watch?v=7tbTDYstmi0

Pour sûr, lorsqu’il leur a dit cela, les disciples n’ont pensé qu’à une seule chose : MARIAGE !

La fin des fiançailles n’était que le début d’un cheminement d’au moins une année qui aboutirait à une inimaginable conclusion.

Le fiancé était responsable  de tous les préparatifs pour le jour où il sera réuni avec son épouse. Il devra trouver le matériel pour bâtir une nouvelle pièce dans la maison de son père. C’est lui qui achètera tous les meubles et toute la vaisselle pour le jour de la cérémonie.

Avant sa crucifixion,  Jésus a aussi averti ses disciples qu’il allait leur préparer une place, qu’il reviendrait et qu’il les prendrait vers lui, afin que là où il sera , ils seront aussi. Il n’est pas parti sans avoir fait une promesse verbale.

L’épouse devait aussi se préparer. Elle devait acheter toute sorte  de tissus, et bien sûr, avec ses demoiselles d’honneur,  coudre sa robe de mariée. Il fallait parfois aller très très loin pour trouver tout ce matériel.

Après ces préparations, elle devait rester vigilante et pure pendant la période durant laquelle elle attendait son époux, peu importe combien de temps cela  prendrait. Elle devait être constamment prête. Ni le fiancé, ni la fiancée ne connaissaient le jour et l’heure du mariage. Une seule personne dans tout le village le savait : le père du fiancé.

 

Le message est clair, nous n’avons pas à essayer de savoir la vraie date, mais nous sommes supposés nous préparer pour cette date là. 

 

Après avoir fini tous les préparatifs, le futur marié attendait avec enthousiasme  que son père lui dise que le moment était venu d’aller chercher sa fiancée. C’était le plus souvent pendant la nuit. 

Le moment arrive enfin.

Le soleil s’est couché à Cana, alors que le fiancé dort profondément,  le père décide que le temps est enfin arrivé. 

Il réveille son fils et lui dit : « Va chercher ton épouse ! ». Il se lève d’un coup, prend un schofar (instrument à vent qui ressemble à une longue corne)  et sort dans la rue pour réveiller tout le village. Ils avancent tous ensemble vers la demeure de l’épouse.

Elle aussi a entendu le schofar et s’est rapidement préparée aidée de ses demoiselles d’honneur. Elles sortent de la maison et attendent l’arrivée de l’époux. Après avoir attendu une année, ils vont enfin être ensemble pour toujours.

Le futur mari s’approche de la famille et des amies de l’épouse, alors que deux hommes amènent une chaise à porteur et la déposent par terre devant l’épouse.

Elle monte alors sur la chaise et se baisse pour s’asseoir, puis elle est soulevée du sol. Les anciens Galiléens se référaient à ce moment-là en l’appelant « faire voler l’épouse jusqu’à la maison du père ». 

mariage chaise

Source : https://www.chabad.org

Elle est soulevée, elle est escortée avec son fiancé jusqu’à l’endroit préparé. Ça n’a rien à voir avec ses propres efforts. Elle avait juste à être prête. Cela parle très fort de la grâce. Il y a de multiples similarités avec l’enlèvement de l’Église.

La maison du père, dans un mariage galiléen est l’image parfaite du ciel ; l’époux et l’épouse unis pour toujours, vont habiter ensemble dans cette demeure éternellement.

Jésus n’a jamais forcé quelqu’un. C’est avec notre propre volonté que nous choisissons d’accepter la proposition de Jésus-Christ en tant que notre Époux.

Voulez-vous l’accepter ?

 

before the wrathCe texte est inspiré d’un documentaire qui n’existe malheureusement qu’en anglais : « Before the wrath » de Brent Miller

Les personnes interviewées sont des érudits, chercheurs et pasteurs : Jack Hibbs, Amir Tsarfati, J-D. Farag, Jan Markell, Scott McConnell, Lizette Beard, Jay McCarl 

What's your reaction?

Excited
3
Happy
2
In Love
5
Not Sure
0
Silly
0
Redaction
Retrouvez les articles écrits par des anciens membres de l'équipe. Leur prénom figure en bas de chaque article.

    1 Comment

    1. […] En parabole, nous voyageons, une excursion dans un royaume d’amour ou tous sont invités.  […]

    Leave a reply

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

    More in:ÂME

    peur de briller Identité

    Peur de briller

    Et si j’avais peur de briller ? Et si consciemment ou inconsciemment je m’en empêchais ? Ma ...
    Next Article:

    0 %