L’amour de soi : t’aimes-tu assez pour oser dire non ?

Avez-vous déjà dit oui  à quelqu’un , alors qu’au fond de vous, vous aviez envie de dire non  ?

Ça m’est arrivé des centaines de fois……. 

« Tu viens boire un café ? Oui !!!! ». Mais en réalité, je n’en avais pas envie du tout.

Bon !… Dire oui une ou deux fois à la place de non, ce n’est pas grave, mais quand c’est répétitif et que cela devient un style de vie, le malaise et les frustrations s’intensifient. 

Vu que je n’osais pas dire non  pour un café, imaginez ce qu’était ma réponse quand on me demandait des choses bien plus sérieuses. OUI bien sûr !

Inconsciemment,  je voulais à tout prix éviter la colère des autres, j’avais peur de les décevoir et d’être rejetée si je disais la vérité.

Le maître-mot qui dirigeait ma vie, était : Faire plaisir aux autres et avoir la paix. Je m’adaptais à tout et à tous.

Je me suis ainsi retrouvée bloquée dans des situations et des relations que je n’avais pas choisies, mais que je subissais sans rien dire. Ma peur de dire non était plus grande que tout. 

Au final, l’addition fut plutôt salée.

Puisque je ne verbalisais pas ce que je voulais et ce que je ne voulais pas, eh bien mon corps a commencé à parler. Il faut bien que quelqu’un dise la vérité  hein ?!! et là ….. il a parlé fort.                

Des douleurs physiques et la peur au ventre étaient sans cesse présentes. 

Le résultat d’un fonctionnement comme celui-ci amène à se perdre soi-même, à ne plus savoir faire des choix, même des choix simples, et à ne pas pouvoir accomplir ses propres rêves. 

Il m’a fallu plusieurs années pour sortir de cette façon de vivre.

Premièrement, je devais déjà en prendre conscience, et accepter que les douleurs physiques et émotionnelles étaient reliées à cela. J’ai aussi dû avouer que l’amertume et la colère étaient enfouies au fond de mon cœur.

J’ai eu la chance d’avoir dans mon entourage des personnes qui ont osé me dire la vérité. 

Si je ne voulais plus vivre dans l’amertume, eh bien je devais dorénavant être honnête avec moi-même et avec les autres.

Quel défi ! Il m’a fallu du temps pour devenir authentique. 

Vous savez que lorsque nous  « jouons la comédie » et que nous mettons un masque afin de plaire, et ceci pendant longtemps, nous en arrivons à ne plus être en contact avec notre propre cœur. 

Nous nous blindons pour survivre à ce que l’on subit. 

Nous avons le droit de nous tromper, de faire une erreur, et de faire machine arrière. Lorsque cela engage quelqu’un d’autre, nous avons la possibilité de lui demander pardon et d’être honnête en lui disant la vérité. 

Après ça, la réaction de l’autre ne nous appartient pas.

J’ai cru jusque très tard dans ma vie que j’étais responsable du bonheur des autres, alors forcément lorsque l’autre pleure, fait des menaces ou un chantage, la culpabilité m’envahissait et je revenais sur ma décision.

Lorsque nous n’accordons aucune valeur à notre propre personne, nous nous plions à ce que les autres attendent de nous. D’ailleurs, je vous invite à lire l’article de Grâce sur le « Me time », le temps pour soi.

Écoutons notre cœur car très souvent, il nous dit la vérité.  De mon côté, je savais ce que mon cœur disait, mais la peur et les mensonges que j’ai crus concernant mes responsabilités envers ceux m’entouraient, m’ont entraînés à me renier complètement.

Notre Créateur, Dieu, nous exhorte :

Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie.

Proverbes 4 :23

Oh oui gardons notre cœur et marchons dans la vérité, elle nous rend libre.