Quand le célibat est vécu comme une tare… 

J’ai pu échanger avec des célibataires de mon entourage. Et j’ai compris combien cela pouvait être très compliqué de se retrouver aux repas ou réunions de famille sans mettre sur la table ce sujet sensible : le célibat ! Les questions venant des proches suffisent parfois à déclencher un certain mal être. Et surtout une remise en question qui n’est pas forcément légitime. 

 « Si tu n’es pas marié(e) ou encore célibataire c’est certainement parce que tu n’es pas agréable aux yeux de Dieu ». Ces paroles souvent rabâchées qui nous font douter de notre intégrité et appartenance à Christ.  

Malheureusement, beaucoup de femmes finissent par y croire. Il ne peut donc en résulter qu’un mal-être profond accompagné de questionnements vis-à-vis du Seigneur. Il n’a pourtant aucunement l’idée de nous faire souffrir, Il veut notre bonheur. 

Je ne prétends pas dire que c’est “easy”!

En effet, je suis moi-même célibataire et aspire profondément à refaire ma vie.

Il m’arrive parfois de vivre des moments difficiles où je me sens seule et où j’aimerais échanger avec un  partenaire.

Toutefois, je reste persuadée que l’on peut être épanouie dans le célibat et que le Seigneur nous y encourage en patientant de  franchir une autre étape.

J’ai eu donc à cœur de partager sur cette vision du célibat.

Premièrement, laisse-moi te parler du concept qu’on appelle:  le poids du bonheur. 

A qui fais-tu porter ce poids? A ton partenaire ou à toi-même? 

Beaucoup de personnes avec qui j’échange en coaching ou non sont souvent dans cette dynamique : elles sont malheureuses et pensent qu’être en couple viendra changer leur état d’âme. Par ailleurs, je ne dis pas non plus qu’être en couple n’est pas chouette, sinon je n’en aurais pas eu le désir! (rires). Je veux juste préciser qu’il y a une différence dans la considération de ce “plus” qui arrive dans nos vies comme le mariage, construire à deux ou bien fonder une famille. Il doit être un plus, pas une bouée de sauvetage. 

J’ai lu un post intéressant qui disait que si l’on attendait de l’autre qu’il nous rende heureuse, nous lui faisons porter un poids immense. Un poids qu’il sera peut-être prêt et capable de porter au début, mais qui risquerait à terme de peser sur notre relation.

En d’autres termes, nous ne pouvons pas demander à l’autre de nous “porter”. 

Oui, il y aura des moments compliqués mais soyons responsables et apprenons à être heureuses seules.

Cette saison de célibat est une phase d’apprentissage. Elle permet de nous connaître en profondeur mais également de chérir cette précieuse relation avec le Seigneur qui peut ếtre absolument merveilleuse. Cela impactera la dynamique de notre future vie de couple.

Sache que tu n’es pas seule, oui Ton Père est là pour toi et Il met autour de toi des personnes merveilleuses qui viennent égayer ton existence. Tu as en toi une force extraordinaire.

Il est important de continuer à te prendre en charge dans la vie conjugale car l’autre  ne pourra pas toujours être là. Chacun a besoin d’un espace de liberté, un exutoire en solo. Cette bulle d’oxygène que vous vous octroyez permettra à votre amour de durer. 

En résumé, arrêtons de croire qu’être en couple est la seule source de bonheur. La vie à deux est la cerise sur le gâteau, elle viendra en complément de cette vie heureuse que tu as construite seule. 

L’impatience peut nous pousser à nous mettre en couple et avec la mauvaise personne. Les déceptions et les relations toxiques peuvent être les conséquences d’un choix hâtif et malheureux. 

Travaille sur toi, remets toi en question. Oui c’est difficile, tu as juste envie d’abandonner et c’est normal. 

La connaissance de soi est indispensable que ce soit dans ton célibat ou dans ta vie de couple. C’est un chemin que je t’encourage à emprunter si cela n’est déjà fait!

Alors, est-ce vraiment une tare d’être célibataire ?