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Mon parcours avec mon identité

C’est dingue de savoir qu’il est normal et banal pour nous de présenter notre carte d’identité lorsqu’elle est demandée. Mais notre carte d’identité divine, nous sommes parfois en galère de la trouver. Nous sommes toujours en train de chercher dans notre sac cette identité divine. Pourtant, c’est la plus simple et évidente des identités. Tu te reconnais dans ces propos ? T’inquiètes moi aussi, je l’ai été, et je veux te raconter mon parcours avec mon identité.

Aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été un être humain qui se disait : “ Mais Dieu s’est trompé. Comment il a pu créer un boulet comme cela ?” Aucune relation amicale ou sentimentale n’arrivait à combler et à faire taire ces pensées. Après tout, et avec du recul, ce n’était pas leurs rôles.

Le cerveau, étant un organe d’habitude, était habitué à cette mélodie. Girl, tu es vraiment inutile, tu vas terminer ta vie vraiment misérable, et en plus si ton père biologique ne t’a pas cherché plus que ça, tout s’explique : Tu es vraiment inutile !

Ces mots sont durs, mais je peux vous assurer que ce sont les plus gentils.

Une décennie, deux décennies passent et je fais enfin ma rencontre avec l’identité.

C’est à 26 ans, deux semaines avant mon mariage que Madame Identité tente de franchir la porte de mon cœur. Madame s’il vous plaît, pouvez-vous faire demi-tour, je suis en plein préparatif, je n’ai pas très envie d’échanger avec vous pour le moment. Ma tête est prise dans les paillettes, la pièce montée, et le pressing. Je n’ai vraiment pas le temps…

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Elle m’a laissé tranquille, la Madame, elle m’a laissé me marier tranquillement et puis trois mois plus tard, elle refait son comeback. Elle aurait pu faire son retour, sans insister et non.

Après mon mariage, les 6 premiers mois étaient, comment dire, vraiment challenging mais pas au sein de mon couple, mais à mon niveau, entre moi et moi.

Ces pensées négatives ont ressurgit. Quelques mois après, j’ai connu un harcèlement psychique au travail qui m’a poussé à démissionner. Pour moi, c’était la confirmation que j’étais vraiment nulle et inutile.

Vous savez, quand vous pensez quelque chose et que vous le vivez, vous le faites vivre aux autres.

L’autre était mon époux : je projetais cette colère  sur lui. Tout était prétexte à déverser cette colère. Cette colère était tout simplement le résultat de ma perte d’identité..

Oui, je l’ai perdu, est-ce que même je l’avais déjà eu entre mes mains ? Je ne crois pas.

Après cette démission, j’ai décidé de mettre fin à mon contrat d’auto-sabotage et de postuler chez Madame Identité. Depuis le temps qu’elle m’attendait, j’ai été embauchée au poste sans expérience requise.

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Et c’est là que les problèmes ont commencé… J’ai connu le vide total dans toutes mes relations. J’étais présente physiquement mais intérieurement, j’étais vide.

Physiquement et moralement, je me suis battue pour en sauver certaines, mais intérieurement je savais déjà que la fin était proche.

Je n’avais plus goût à rien du tout, même mon mari ne me faisait plus d’effet (real talk). Au niveau de mon parcours professionnel, j’étais complètement paumée.

Et, puis, l’épuisement est arrivé, puis le déni, puis l’épuisement de nouveau … puis enfin le déclic.

Oui ce fameux déclic tant attendu, alors que parfois il est juste sous nos yeux. Ah quand je vous dis que Dieu est patient avec nous. 

Mon déclic a eu lieu quand j’ai compris le sens de la phrase : être mise à part mais je l’ai vécu dans tous les sens du terme. 

2020 et 2021 sont deux années où Dieu a fait le tri que je n’osais pas faire moi-même, dans mon entourage, dans ma carrière professionnelle, dans les objectifs, dans la famille, dans ma vie en général.

Une fois ce tri terminé, je n’avais jamais ressenti autant de solitude de toute ma vie. J’aime interagir, j’aime le social. Ce fut un sacré coup de massue pour moi qui accordait difficilement ma confiance. Ce moment où je croyais être “seule au monde “ était mon déclic.

Par la force des choses, J’ai découvert mon identité, car, pendant longtemps, elle était en l’autre.

J’ai vu ce que Dieu tente d’insuffler en moi depuis des années. J’ai vu que mon identité n’est pas le simple fait de reconnaître que j’ai de la valeur à Ses yeux, MAIS de chercher à Lui ressembler dans tous les aspects de ma vie. Tu as lu dans mon portrait que je pratique l’intentionnalité dans chaque domaine de ma vue : je veux lui ressembler.

Identité, c’est ressembler à l’identique. Et c’est ainsi que j’ai compris que mon parcours avec mon identité pouvait bel et bien commencer.

Toi aussi, tu entends parler d’identité, mais tu as du mal ?

Saches que tu es à l’image de Ton créateur, Il t’a donné une belle éducation, de bonnes bases, Il t’offre une relation saine sans toxicité, un amour inconditionnel : le papa idéal que l’ on veut rendre fier. 

Tu sais comment tu peux le rendre fier et en même temps jouir d’un bonheur intarissable ?

SOIS COMME LUI, car de lui tu vivras, de lui tu vas éclore.

Je t’aime et je t’invite à te présenter désormais avec ta nouvelle pièce d’identité.

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Audrey
Femme mariée “entière” je ne sais pas faire autrement. Quand je dis que j’aime l’autre ce n’est pas pour remplir les lignes c’est réellement le cas. On poursuit avec un mot inventé et très assumé : “plantina” car on peut presque obtenir ce qu’on veut de moi avec un repas qui contient des bananes plantains. Je chante, je compose, je cuisine avec amour.

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