Comment faisons-nous face à l’échec ?
Qu’est-ce que l’échec ? Une fatalité, un état d’esprit, un tremplin ?
On peut le dire, l’échec ne signifie pas la même chose pour tout le monde.
J’ai longtemps été totalement pétrifiée à l’idée d’échouer, un cerveau rempli de projets mais personne pour les réaliser.
Il faut dire ce qui est : j’avais tellement peur d’échouer que je n’arrivais pas à poser la moindre action qui me poussait vers mon avenir. Cela a provoqué en moi le doute, le manque de confiance, la culpabilité, l’envie, la colère et je ne m’en rendais même pas compte.
Inconsciemment, je me suis mise à nourrir une colère en moi sans en connaître la raison, cela m’a volé ma joie, ma féminité et même ma relation avec Dieu. J’étais enfermée dans un système de pensées qui n’avait rien à voir avec ce que Dieu dit de moi.
Puis, j’ai découvert que certaines personnes ne percevaient même pas l’échec. Pour eux, ce mot n’existait pas car il voyait dans tout cela une façon d’apprendre, de faire mieux.
Alors concrètement comment faisons-nous face à cela, lorsque finalement les choses ne se passent pas comme on le voudrait ? Quand, pour nous, l’échec n’est pas envisageable, mais qu’il pointe le bout de son nez malgré tout ? Quand cela nous secoue à tel point qu’il nous fait nous remettre en question et qu’il attaque notre identité ?
Je pense que la première chose que nous devons nous rappeler est que notre identité en Christ est immuable.
Elle ne change pas, peu importe les circonstances. L’acte achevé de la croix a fait de nous des enfants de DIEU et nous a doté de la joie, l’amour, la prospérité, la santé, la victoire, et par-dessus tout la grâce.
En ce moment, je lis « Un potentiel formidable » de Myles Munroe et ce livre est une révélation sur mon identité en Christ. Même si je connaissais ces choses, la façon dont il en parle a donné un nouveau souffle à ma vision des choses.
Je cite:
« Vous êtes la personne que vous êtes parce que Dieu vous a tiré de lui-même. Si vous désirez connaître votre identité, vous devez regarder au Créateur, non à la création. »
Myles Munroe
Alors pourquoi je laisserais l’échec me définir ? Nous devons regarder à notre source qui est Dieu notre créateur. Si j’ai été faite à l’image de Dieu, tirée de son Esprit, je suis ce qu’il dit de moi.
Ensuite, il est important de positiver et de voir ce qu’il y a de bien même dans la pire des situations, s’y accrocher et rendre grâce.
Dieu nous dit dans 2 Corinthiens 12 : 9 « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » puis Paul continue et nous dit « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance que la puissance de Christ repose sur moi ; car quand je suis faible c’est alors que je suis fort » .
C’est merveilleux car Dieu ne nous demande pas d’être parfaits. Au contraire, ce sont nos imperfections qui font de nous de potentiels instruments pour révéler sa gloire.
Nous nous rendons compte qu’il prend le relais si nous lui laissons la barre.
Certains de nos échecs sont liés parfois au fait que nous voulons faire notre propre volonté et non le plan parfait établi par notre Père qui nous connaissait déjà avant même que nous soyons dans le ventre de nos mères (Jérémie 1 :5).
Alors soyons fières de traverser certaines épreuves et surtout de ne pas laisser les circonstances nous définir.
Il est nécessaire de rééduquer notre mentalité afin d’arrêter de percevoir l’échec comme une définition de ce dont nous sommes capables ou pas ou d’une personne sans valeur et l’accepter afin de ne pas le reproduire.
Le point de vue que j’adopte sur moi-même détermine comment je vais me conduire, notamment ma capacité à réussir.
Notre état d’esprit peut mettre en jeu nos décisions au point d’avoir peur de faire ou de prendre les bonnes décisions.
Je vous conseille de lire « Osez réussir ! Changez d’état d’esprit » de Carol S. Dweck qui met en lumière les différents états d’esprit.
Nous avons tous la capacité donnée par Dieu pour accomplir notre destinée. Prenons-en conscience !
Nelson Mandela a dit « Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends ».
[…] Je vous invite à lire cet article sur le sujet de l’échec. […]