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Comment mieux communiquer ?

C’est lorsque je suis devenue maman que j’ai commencé à chercher des façons de communiquer qui soient bienveillantes. Plus en lien avec ce qui se vit chez mes enfants.

C’est à partir de là que j’ai commencé à me former à la communication non violente.

Pour moi, comme si c’était le langage que j’avais toujours cherché, un langage plus aligné avec ma foi et mes valeurs chrétiennes. Aujourd’hui c’est plus qu’une méthode que je vais vous présenter.

Pour moi, c’est vraiment une façon de communiquer pour rendre le monde plus apaisé.

Le processus de la communication non violente a été mis au point par Marshall Rosenberg dans les années 60 , psychologue clinicien. Il était collaborateur de Carl Rogers.

C’est une méthodologie simple pour apprendre à communiquer sans violence (et non pas sans colère).

Le concept de la communication non violente repose sur quatre fondamentaux : OSBD
– Observation,
– Sentiment,
– Besoin,
– Demande.

Ces quatre piliers constituent le fondement de la communication non violente et sont directement reliés à l’empathie, vers soi et vers l’autre.

Le processus appelle à vraiment observer ce qui se passe à l’intérieur de nous, une notion peu apprise (voire pas) dans l’enfance.

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On a plutôt appris à faire, à faire pour l’autre. A observer les sentiments de l’autre, à vouloir faire plaisir, pour être aimé, pour être accepté, pour se sentir appartenir. Faire plaisir aux professeurs, aux parents.

Pour répondre à ces besoins d’amour, d’appartenance, de reconnaissance que l’on a été nourrir vers l’extérieur, on s’est déconnectés de soi, et ses propres sentiments et besoins.

On cherche à répondre aux besoins de l’autre avant de répondre aux nôtres.

Or, ce n’est pas l’un ou l’autre, ou l’un contre l’autre mais c’est l’un ET l’autre.

C’est vraiment l’idée d’être en lien avec soi tout en étant en lien avec l’autre. Ce n’est pas qui a tort ou qui a raison, mais c’est la qualité du lien qui prime.

Aussi, cette méthode nous invite à revenir à nous-mêmes, au service de la relation.

Jésus n’a-t-il pas dit “tu aimeras les autres comme toi-même » ?

Cela commence donc pas soi.

 

La communication non violente, c’est un peu comme une langue étrangère, il faut pratiquer pour que cela s’ancre et devienne de plus en plus fluide.

Nos réflexes de communication sont très difficiles à déloger et c’est tout à fait normal.

Si vous réussissez, ne serait-ce qu’ une fois par jour, à parler de façon plus empathique envers vous-même et envers les autres, c’est déjà formidable !

Aussi, ne vous découragez pas (et évidemment ne vous jugez pas ;))  c’est un processus lent.

Il vous semblera au début pas très naturel d’ailleurs, mais, à force d’entraînement, les mots viendront de façon plus évidente.

Pour vous y aider dans votre pratique au quotidien, voici donc un déroulé. Et sur le coup, ce n’est jamais évident de trouver les mots justes. Laissez-vous du temps.

Dans votre vie de tous les jours,  et si vous sentez qu’une situation revient en boucle dans votre esprit,  prenez une feuille et un stylo, si vous aimez écrire, ou bien refaites au calme mentalement chacune des étapes suivantes :

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Étape 1 : LA TÊTE

 –  La boîte noire : c’est la case où l’on peut tout lâcher. Zéro censure, on dit tout ce que l’on pense de l’autre de soi, de sa situation …

Etape 2 :  LE CORPS

– On observe ses sensations physiques : comment je me sens ? Est ce que c’est tendu ? Est ce que c’est libre dans mon corps, si oui où ?

Si on voit qu’on est encore trop tendu, on hésite pas à repartir sur la case 1 🙂

Étape 3 : LE COEUR

– Les émotions : comment je me sens ? Si je devais nommer les émotions qui me traversent qu’elles seraient-elles ?

La peur, la  tristesse, la colère?

Etape 4 : LES BESOINS

 – Quels sont mes besoins non nourris face à cette situation ?

Vous trouverez la liste des besoins dans cet article. https://construistavie.fr/communication-non-violente-etapes/

 

Et rappelons dans la Bible qu’il est écrit dans Philippiens 4:6-7

“Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ. »

En effet, vous pourrez l’observer par vous-même lorsque vous aurez nommé votre besoin cela vous amènera la paix.

Étape 5 : LA DEMANDE

 – Pour répondre à ces besoins non nourris, quelle demande je pourrais me faire à moi, à l’autre ou aux autres pour alimenter ce ou ces besoins ?

Il faut que ce soit réaliste et réalisable et que l’on peut dater dans le temps, ne serait-ce que le plus petit pas possible.

Alors bien sûr, j’ai conscience que cet article est loin d’être suffisant. Pour expérimenter cette méthode de communication, je vous invite vivement à vous former, car c’est en la vivant que vous pourrez mieux l’ancrer.

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Vos avez des questions ? Besoin d’éclaircir des situations ? N’hésitez pas à m’en faire part en commentaire.

 

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Tatiana
Maman de deux ados, je travaille dans le digital. Formée à la communication non violente, j'ai à cœur que nos façons de s'exprimer apportent plus de paix et de partage au plus grand nombre. J'aime la danse, passer du temps avec mes amis et, bien sûr plus que tout, passer du temps dans sa présence ! Soyez beni(e)s <3

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