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Non au suicide : choisis la vie !

Depuis quelques jours, j’ai vraiment à coeur d’écrire sur le sujet du suicide. Au départ, j’ai voulu écrire un article mais très vite, une évidence est venue. Ce n’est pas un article mais une main tendue que je dois écrire.

Une main tendue à toi qui est arrivé sur ce site, sans trop savoir pourquoi. Ce n’est pas le hasard qui t’a guidé ici, mais c’est Dieu par son Saint-Esprit.

 

main tendue

Je veux déjà te dire que le suicide n’est pas une solution ! Je sais que tu dois être fatiguée de vivre, que tout te parait trop ! Oui trop lourd à porter, trop lourd à supporter.

Peut-être que tes pensées te font croire que la mort sera douce et paisible. Peut-être penses-tu qu’en mettant fin à tes jours, tes souffrances s’arrêteront. Les pensées te font croire que les personnes qui sont à la source de toutes tes douleurs, souffriront à leur tour lorsqu’elles réaliseront le mal qu’elles ont pu te faire.

Pourquoi je te dis cela ? Et bien parce que j’ai eu les mêmes pensées que toi. Ces pensées suicidaires m’ont harcelé de nombreuses années. Pour moi, le suicide était la solution.

J’avais tellement mal au fond de moi, je ne me sentais pas à ma place. J’avais cette impression que personne ne se souciait de moi. Que ma vie n’avait pas d’importance. Aussi ce sentiment que tout le monde réussissait. Que les gens étaient heureux mais pas moi. La vie des autres me paraissait tellement mieux que la mienne. Mais je ne savais pas comment faire pour changer ma vie.

Elle me semblait foutue ! Je n’avais aucune solution et personne à qui parler. Dans ma famille, le sujet du suicide ne pouvait être évoqué. Qui allait comprendre que la mort me semblait mieux que ma vie ?

J’avais 15 ans quand ces pensées suicidaires ont commencé à faire surface. Aujourd’hui, au moment où j’écris, j’en ai 47 ! Et oui, je ne suis jamais passée à l’action. Enfin pas vraiment. Et aujourd’hui, je remercie Dieu parce que je n’aurai pas pu vivre tout ce que je vis en ce moment. Certes, tout n’a pas été un long fleuve tranquille mais je ne regrette pas d’avoir choisi la. vie !

À toi qui lit ces mots, je t’invite aujourd’hui à choisir la vie, à choisir celui qui te donne la vie et la vie en abondance. Choisis Jésus-Christ.

Peut-être que tu connais déjà Jésus et que tu le sers dans ton église. C’est bien mais cela ne t’empêche pas d’avoir ces pensées de suicide.

peur d'oser

Si ces pensées deviennent de plus en plus oppressantes, voici quelques conseils pour te libérer

  • Mets de la louange et de l’adoration dans ta chambre, sur ton téléphone. Inonde-toi de musique qui glorifie Dieu. Ces pensées ne peuvent pas supporter la présence de Dieu. Change l’atmosphère qui t’environne.
  • Appelle quelqu’un, un ou une ami.e, une personne de ta famille, une personne de ton église, de ton école, un collège… Tu n’es pas obligée de lui parler de tes pensées de suicide. Prends juste de ses nouvelles. Décentre tes pensées de toi et de ta situation actuelle.
  • Médite sur ce verset :

Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance
Jérémie 29:11

Oui Dieu a des projets de paix pour toi, des projets pour que tu sois en paix et que tu aies un avenir et de l’espérance. Cela peut te sembler utopique ou même faux ou irréel. Mais c’est la Vérité ! La Parole de Dieu pour toi !

  • Si tu as la possibilité de te confier à un mentor, un pasteur, une soeur ou frère en Christ alors fais-le et demande-lui de prier pour toi. Tu n’es pas obligée de tout dire mais juste demander un soutien spirituel. Comme les 4 amis du paralytique, qui ont porté son lit au travers du toit pour que Jésus le guérisse. Parfois, nous avons besoin de l’aide et du soutien des autres.
TU N’ES PAS SEULE. Dieu est là et je suis aussi là. N’hésite pas à m’écrire. J’insiste vraiment.

Et cela s’adresse à toutes les personnes qui pensent au suicide. Que tu sois une femme ou un homme, jeune ou plus mature. Que tu sois célibataire ou mariée. Tu peux avoir une vie accomplie aux yeux des autres, avoir des enfants, un emploi, une maison, un chien, etc… mais penser au suicide.

non au suicide

Tu peux aussi être un ado, ou une personne qui est harcelée sur les réseaux ou dans ton entourage.

Peu importe ta situation, ton localisation, ton entourage, ta religion…. je te demande juste de ne pas accepter le suicide comme étant la solution ! Choisis la vie !

Je termine cette main tendue en te racontant la douleur que j’ai ressenti lorsque j’ai appris le suicide d’une amie d’un ami. Je ne la connaissais pas personnellement. J’avais eu l’occasion de la rencontrer parfois mais sans plus. Lorsque j’ai appris qu’elle s’était suicidée, j’ai tellement pleuré. J’avais tellement mal, c’était devenu physique.

Je ne comprenais pas ma réaction parce que ce n’était pas mon amie, juste une connaissance.

J’ai compris plus tard que j’avais ressenti le vide au fond de son coeur. Décider que la mort est la solution pour mettre fin à ses douleurs, c’est se rendre compte qu’il y a un grand vide en soi que personne ni que quoique ce soit ne peut combler.

Cette personne s’était sentie tellement seule, tellement vide. Elle avait eu tellement mal que la seule et unique solution qu’elle avait trouvé était de mourir. Quelle tristesse. Pourtant de l’extérieur, cette femme paraissait heureuse. Son suicide a été un gros choc pour sa famille, ses amis, son conjoint.

solitude face au suicide

Depuis ce jour, j’ai décidé de ne plus prendre pour acquis un sourire, un appel, un moment de qualité. Et surtout j’ai décidé de tendre cette main à quiconque en aurait besoin, pour ne plus laisser des vies disparaitre de cette manière.

Je te tends la main, Dieu te tend la main… saisie-la. Choisis la vie !

suicide

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Nicole
Libérée d'une grave maladie cardiaque qui a duré 12 ans, j'ai à coeur d'emmener les femmes à gouter à cette liberté que seule Jésus peut donner. Vivons libres et en harmonie, esprit, âme et corps.

1 Comment

  1. […] J’ai longtemps cru que c’était juste de la tristesse, mais j’ai bien vite compris que c’était bien plus grave lorsqu’à mes 15 ans, j’ai voulu vraiment en finir avec mes jours. […]

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