Danser sous la pluie
« Danser sous la pluie » est un joli titre pour une magnifique chanson ou encore un joli film à l’eau de rose, n’est-ce pas ?
La danse est une « suite rythmée et harmonieuse de gestes et de pas ».
« La danse est une forme d’art vivant. C’est un mode d’expression éphémère constitué de séquences de mouvements de corps dans l’espace souvent accompagnés par de la musique. Les mouvements sont à dessein, intentionnellement rythmiques et façonnés culturellement »
Wikipédia
Qu’est-ce donc cette histoire de danse ?
Pourquoi je te parle de cela mais surtout de le faire sous la pluie ? Quelle idée farfelue ! Une personne sensée sait qu’à part chopper une bonne grippe, se mouvoir sous la pluie n’apporte rien de bon, de beau.
Si tu es une personne comme moi, aimant mettre des mots sur ses maux, tu auras sans doute compris que tout ceci n’est que métaphore.
Dans notre histoire, la danse représente la totale confiance en Dieu et la pluie les épreuves de la vie, vois-tu où je veux en venir ?
Pas encore ? Laisse-moi t’expliquer encore un peu, le fond de ma pensée.
Il y a quelques temps de cela, j’ai vécu des épisodes assez douloureux dans ma vie de femme, je fus confrontée à la pluie ! Tu t’attends sans doute, à ce que je te dise que oui, j’ai dansé sous la pluie, que j’ai pris le dessus et qu’ainsi j’ai pu m’en sortir très rapidement.
J’aurais bien aimé avoir ce discours mais ce serait sincèrement te mentir. Je n’ai pas dansé ! Bien au contraire, je ne me suis même pas mis debout, je me suis cachée.
J’ai laissé cette saison de pluie s’intensifier, j’ai regardé la tempête se déchainer !
Mes larmes de découragement et d’amertume se sont invitées dans la valse et ont dansé nuit et jour sur mes joues. La pluie s’étant abattue dans mon âme, tout était devenu flou ! Moi qui étais si positive et encourageante pour les autres, me voilà dans l’impossibilité de danser ne serait-ce qu’un pas de joie.
Lorsqu’on oublie de valser, de faire appel à Dieu lors de nos différentes tempêtes, bien qu’il soit omniprésent et connaît mieux que quiconque nos besoins, nous décidons d’élire domicile dans un nimbus (gros nuage gris porteur de pluie).
Nous ne pouvons pas attendre que les tempêtes passent. Car sincèrement des tempêtes, il y en a et il y en aura toujours. Nous ne pouvons pas non plus, demeurer constamment dans les tempêtes.
Le mieux est de danser sous la pluie !
Se parer de son plus beau parapluie ( la main de Dieu). De ses plus belles bottes en caoutchouc ( la Bible) et de marcher vers cet arc-en-ciel.
Avancer sous les averses demande de la persévérance, du lâcher-prise, de l’amour de soi.
Certains ne te comprendront pas. N’oublie pas que dans les scénarios cinématographiques, ceux qui marchent, qui dansent sous la pluie sont pris pour des fous. Combien même, dansons sous la pluie !