PORTRAIT : Alain Auderset, un artiste au top !

« Pensez-vous que l’art ait une place dans l’Église ? La religion a étouffé beaucoup de graines artistiques. Pourtant, il y a des spectacles, des créations, des productions qui pourraient être une grande source de bénédictions pour le monde entier. C’est à croire qu’il n’y a que l’art de la louange qui se développe dans l’Église. Activons les graines enfouies et demandons pardon aux artistes qu’on a enfermés dans des boîtes de religiosité »
Alain Auderset 

Bandes dessinées, sketchs, dessins animés, musique…Alain Auderset,  est un dessinateur et un humoriste au GRAND COEUR !

Un artiste dans l’univers de la bande dessinée doté d’un cœur géant  pour Jésus et également envers tous ceux qu’il rencontre. 

Il habite dans une petite ville de Suisse entourée de pâturages et de forêts. J’ai donc pris contact avec lui et il a volontiers répondu à ces quelques questions.

Salut Alain ! Peux-tu s’il te plaît te présenter toi et ta famille, et dire quelques mots au sujet de ton enfance ?

Alors, je m’appelle Alain Auderset. Je suis un mec comme tout le monde avec des hauts et des bas ; le seul « plus » significatif, c’est que j’ai rencontré Dieu comme Ami.

Cela a bouleversé tout mon environnement et mon travail. Plus je LUI laisse de place, plus des choses miraculeuses se passent autour de moi. C’est assez fou !

J’ai quatre enfants qui ont été au bénéfice de cette découverte. Trois d’entre eux travaillent avec moi aujourd’hui dans mon atelier. Et c’est tellement cool ! 

Mon épouse s’appelle Éliane, mais son nom de scène, c’est Lilou. Elle compose des chansons qui sont trop bien. C’est quelqu’un de très subtil dans ses paroles et qui aime être vraie. Elle déteste les faux-semblants. 

Mon dernier livre « Rendez-vous dans la forêt Origine » parle de mon enfance. J’ai eu  une enfance plutôt heureuse. Mais je me posais pas mal de questions du genre : quel est le sens de la vie ? Je m’interrogeais sur beaucoup de choses sans trop m’en rendre compte. A l’âge de 15 ans, j’ai eu la chance de rencontrer Dieu.

Comment as-tu rencontré Jésus ? Qui est-il pour toi, particulièrement dans ta vie de tous les jours.  

C’est grâce au journal Tournesol, de la Ligue pour la lecture de la Bible. C’est un magazine de BD chrétiennes. Il regroupe des histoires bibliques ainsi que des pensées autour de la vie chrétienne. C’est en le lisant que j’ai découvert qu’il était possible d’avoir une relation personnelle avec Dieu.

Avant cela, je ne m’intéressais pas à Dieu. C’était pour moi, un truc du passé, d’ailleurs comme pour beaucoup de gens. 

Et là, tout-à-coup, je prends contact avec LUI, seul dans ma chambre, juste pour essayer. Et quelque chose se passe !

J’ai aujourd’hui 52 ans et depuis l’âge de 15 ans, je n’ai cessé de marcher avec Dieu. Là où il y a eu une révolution, c’est lorsque j’ai décidé de passer tous les jours du temps avec LUI, et pourquoi pas en marchant dans la forêt. 

Puis Dieu,  ayant toujours plus de place pour agir en moi, s’est manifesté de plus en plus fort surtout en tant qu’Ami. 

Je suis artiste et Lui aussi. Du coup ce que nous faisons ensemble, essentiellement des BD , touche beaucoup des milliers de gens. Je ne suis jamais lassé de voir ce que Dieu fait au travers de tout ça. C’est complètement fou. 

Beaucoup de personnes se convertissent, et d’autres qui ont lâché la foi reviennent à Lui. Il y a parfois des miracles, c’est assez impressionnant.

Comment t’est venue la vocation de la bande dessinée? As-tu toujours aimé le dessin? As-tu fait une école d’art ? 

Quand j’étais à l’école je dessinais pendant les cours de maths car je m’ennuyais. J’ai toujours aimé lire des  BD, mais je n’étais pas particulièrement doué pour le dessin.

La vocation du dessin est vraiment venue en force quand j’ai rencontré Dieu. Je voulais moi aussi, comme Tournesol l’avait fait en ma faveur, amener des gens à Christ par ce moyen. 

Oui, j’ai fait une école d’art en tant que graphiste. Les formations en Suisse dans ce domaine sont assez poussées et ces études ont duré cinq ans. Cinq ans et demi en vérité, car j’ai raté mon examen de sortie que j’ai dû refaire pour obtenir le diplôme. 

Je continue non-stop de me former surtout en regardant le travail d’autres artistes.

Peux-tu nous décrire l’univers de ton atelier? Reçois-tu d’autres dessinateurs qui travaillent avec toi ? Peut-on se former au dessin chez toi ou faire des stages ? 

Actuellement dans mon atelier, nous sommes dix personnes, cinq filles et cinq garçons. C’est un peu par hasard ! Nous ne faisons pas que du dessin. En effet, nous faisons beaucoup de vidéos, soit pour présenter une nouvelle BD ou pour publier des témoignages. Nous racontons aussi des projets et il arrive que nous fassions des sketchs. 

Nous avons aussi quelqu’un qui fait de la musique pour les spectacles, mais aussi pour les vidéos et les projets. 

Il y a aussi des coloristes, des gens qui retouchent, une graphiste qui fait des mises en page. Depuis peu, quelqu’un qui travaille dans la 3D nous a rejoint.

De temps en temps, des artistes  viennent chez nous pendant quelques mois.

Ce sont notamment des personnes qui créent des dessins animés. 

Il y a aussi des gens qui viennent en stage, mais c’est plus rare. Ce sont plutôt des jeunes qui étudient dans des écoles de dessin animé, et qui ont besoin dans le cadre de celle-ci de faire un stage. 

Ce sont souvent des croyants qui ont commencé ce genre d’art pour servir Dieu et qui ne savent pas où aller.

Nous rencontrons ici toutes sortes d’artistes d’arts différents. C’est comme si ce lieu les attirait. Vu que parfois nous faisons des clips, il nous arrive même de bosser avec des danseurs. 

Dans la maison, il y a aussi le groupe  de musique Saahsal  dans lequel je joue avec ma femme, mon fils et deux amis. 

Il y a beaucoup de synergie !

Il me semble avoir lu que tu passais beaucoup de temps avec Jésus en forêt. Je trouve ça vraiment extra ! 

As-tu quelques aventures à nous raconter ?  D’ailleurs tu as fait plusieurs livres qui parlent de ces rendez-vous …. S’il te plaît, dis-en quelques mots … 

Je n’ai pas l’impression de passer beaucoup de temps en forêt. Il m’arrive d’y rester environ une heure. Je me pose parfois simplement dans mon jardin pour parler avec Dieu ; ou dans ma chambre à coucher tout en m’occupant du linge à sécher. 

L’important pour moi, ce n’est pas d’effectuer un devoir religieux mais de vraiment m’approcher d’un Ami.

Je m’intéresse à ce qu’Il ressent et ce qu’Il vit lui aussi. Le focus n’est pas seulement sur ce que moi je vis. C’est comme ça que je vois Jésus. 

Un jour que j’étais en forêt, j’ai demandé à Jésus s’il ne connaissait pas quelqu’un qui habite en Chine. J’ aurais bien voulu que mes livres sortent aussi dans ce pays. 

Et le temps que je quitte la forêt et que j’arrive à l’atelier, j’ouvre alors mes emails et je réalise qu’une Chinoise m’avait écrit. J’ai tout de suite reconnu que c’était Sa réponse. Il se trouvait que cette Chinoise avait une amie qui allait dans quelques jours voir une éditrice ; de fil en aiguille, deux de mes livres sont sortis en mandarin. 

J’ai plusieurs histoires de ce type dans mes livres « Rendez-vous dans la forêt ».

Quand tu dessines, à quel type de lecteur t’adresses-tu en particulier ? 

Je pense toujours à monsieur Tout le Monde…A celui qui ne connaît pas Dieu, qui ne connaît pas l’église, qui ne sait rien du tout de ce milieu-là. C’est surtout à lui que je m’adresse. Ainsi plutôt que dire « je vais prier », je vais dire « je vais parler avec Dieu ». Parce que pour les gens, prier veut dire plein de trucs mais rarement ce que c’est en réalité. Même le mot « Dieu » est compliqué. Pour eux, ça veut dire genre :  «  je fais un truc ennuyeux et religieux » , alors que Dieu est une personne.

Mais je sais aussi que beaucoup de croyants me lisent. Je n’hésite donc pas à dire quelque chose pour eux aussi. 

De toute façon, ça les encourage quand même, c’est juste que mon langage n’est pas très « église », mais plutôt celui de monsieur Tout le Monde.

Où vas-tu chercher cette inspiration et cette imagination hyper-débordantes ?

Ça je pense que c’est un don. J’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Je ne suis pas sûr que ça se travaille. J’ai remarqué que beaucoup de gens censurent leur imagination. Même pour des raisons apparemment bonnes, car ils pensent que c’est mal, etc.

Par contre, je me mets au défi de trouver des idées. Souvent quand je les conçois , elles ne sont pas terminées. Je dois chercher le moyen de les rendre beaucoup plus intéressantes. Et il y a bien sûr un travail à faire. 

Beaucoup d’idées me viennent aussi lorsque je vais auprès de Dieu. C’est dingue, parfois je me demande si je ne devrais pas signer mes BD ou mes livres, Jésus comme scénariste, en plus d’Auderset.

A part le dessin, as-tu d’autres moyens et talents artistiques pour partager ta foi en Jésus ? 

Oui ! Depuis l’âge de 43 ans, j’ai commencé à écrire beaucoup plus sérieusement. J’avais ce talent mais je ne le savais pas. 

Sinon je joue de la guitare dans un groupe de rock. Ça me plaît énormément. Je crois que de nombreux fruits viendront plus tard dans ce domaine.

Je fais aussi du théâtre, je joue des sketchs humoristiques dans le but d’amener l’évangile. Cela a beaucoup d’impact !  Pourtant les milieux chrétiens ne connaissent pas trop ça.

C’est un bon moyen pour atteindre les gens. 

Je conte aussi les histoires que j’invente, comme dans le cadre du « Conceptor ».

A vous de découvrir ! 

Que dirais-tu à quelqu’un qui voudrait savoir comment faire pour rencontrer Jésus ?  

Je l’encouragerais surtout à lire la Bible, en commençant par les Évangiles puis à croire. Il faut croire ! Il n’y a pas besoin d’aller dans un endroit particulier, il suffit de Lui parler là où tu es. 

Adresse-toi au Jésus de la Bible. Je ne pense pas que ça va marcher si tu te fais un « Jésus » imaginaire.

C’est comme un e-mail, si tu te trompes dans l’adresse, ce ne sera pas la bonne personne qui le recevra. 

Après Lui avoir parlé, écoute ! Car la réponse vient. C’est ce que beaucoup de croyants oublient de faire. 

Le « truc » qui va attirer l’attention de Dieu, c’est ton désir de changer, et de te remettre en question.

Parce que les gens qui font des blablas sur Dieu, j’ai remarqué que ça Le saoule.

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Voilà Alain,  cet entretien arrive à son terme. Je veux te remercier de tout mon cœur pour ton authenticité, qui manque tellement dans notre société et même dans les milieux chrétiens. Merci pour ta sensibilité que tu oses mettre à découvert, et merci de nous avoir fait envie d’avoir  une relation avec Jésus en toute simplicité.

Comme tu l’as si bien dit, faire des blabla sur Dieu, eh bien ça Le saoule !

Dieu est un Ami avec qui nous pouvons parler de tout, absolument de tout.

Notre cœur peut s’épancher en toute sécurité auprès de Lui ; sa douceur et sa tendresse sont sans limite.

Voici encore quelques ressources que vous trouverez sur le site de notre artiste : https://www.auderset.com

1. Ci-dessous le lien qui vous amène au shop de notre dessinateur.  Il y a toutes les bandes dessinées, mais beaucoup d’autres articles en vente également : https://shop.auderset.com/ 
2. Cette vidéo « Heart » « Cœur » est un dessin animé de 4 minutes tellement touchant :

3. Tous les mardi à 19 heures, vous pouvez retrouver Alain et communiquer avec lui  en direct sur sa chaîne Youtube pour passer un bon moment hyper détendu dans son atelier :

4. Sur EMCI TV : «Réveillez l’art pour Dieu et casser les murs» :

JE CROIS QUE VOUS ALLEZ AVOIR BEAUCOUP DE PLAISIR A DECOUVRIR

 ALAIN AUDERSET 

SI VOUS NE LE CONNAISSEZ PAS DÉJÀ.